La chirurgie réfractive regroupe l’ensemble des opérations visant à corriger les amétropies
Les amétropies sont des défauts optiques comme la myopie, l’hypermétrie, l’astigmatisme et la presbytie qui provoquent un flou visuel permanent et qui rendent les patients dépendants de leur correction optique (lunettes ou lentilles de contact).
L’objectif de la chirurgie réfractive est de diminuer, voire de supprimer la dépendance à la correction optique.
La chirurgie réfractive peut se faire par laser sur la cornée (PKR : photokeratectomie refractive, TransPKR, LASIK : Laser in situ intra keratomileusis) ou par chirurgie intraoculaire avec pose d’implant. Le choix se fait au cas par cas en fonction de l’âge du patient, son amétropie et son examen ophtalmologique complet.
Pour être éligible à la chirurgie réfractive, il faut être âgé d’au moins vingt et un ans et que l’amétropie soit stable depuis au moins deux ans.
Elle est indispensable avant tout geste chirurgical et permet :
La chirurgie réfractive se déroule en ambulatoire et sous anesthésie locale (topique). Elle respecte des règles d’asepsie très strictes.
Le patient est installé sur le dos, la tête à plat, en dessous du laser.
Les deux yeux sont opérés le même jour dans la plupart des cas.
L’opération dure en moyenne dix à vingt minutes, elle est le plus souvent indolore, néanmoins il est possible de sentir une sensation de pression momentanée à certaines étapes de l’intervention.
La récupération visuelle est plus ou moins rapide en fonction de la technique opératoire.
Un traitement postopératoire par des collyres antibiotiques et anti-inflammatoires est débuté dès le jour de l’opération et dure environ un mois. La bonne observance du traitement postopératoire fait partie intégrante de la chirurgie et du résultat final.
Il est primordial de ne pas se frotter les yeux après toute chirurgie réfractive et d’éviter toute exposition prolongée au soleil.
Plusieurs contrôles sont prévus, ils sont dépendants de la technique chirurgicale :
Pour tous les patients, des contrôles à un mois, trois mois et enfin à six mois sont nécessaires.
Lors du dernier rendez-vous une topographie cornéenne de contrôle est réalisée, afin de vérifier le résultat final.
A noter : vous devez arrêter de porter des lentilles de contact avant votre examen préopératoire et avant votre chirurgie, idéalement une semaine avant.
En cas d’interrogation ou de gène, prenez contact avec votre chirurgien.
Le choix se fait en concertation avec le patient, (attente, récupération visuelle, douleur postopératoire, activité) et est conditionné par le bilan préopératoire
Le LASIK : Laser in situ intra keratomileusis
La procédure se fait en deux étapes et fait appel à deux lasers : la préparation du capot dans l’épaisseur de la cornée grâce au laser femtoseconde, puis le traitement de l’amétropie par photoablation grâce au laser Excimer. Ce remodelage de la cornée permet à la lumière qui pénètre dans l’œil de se focaliser sur la rétine, donnant ainsi une vision claire.
En règle générale, nous pouvons pratiquer cette technique pour
PKR ou laser de surface : photokeratectomie réfractive
Cette technique existe en France depuis 1991. La procédure se fait en deux étapes, mais fait appel à un seul laser, il n’y a pas de découpe préalable de la cornée.
La préparation se fait manuellement pour enlever la couche épithéliale de la cornée (couche superficielle) suivi par le traitement de l’amétropie par photoablation grâce au laser Excimer qui s’effectue directement en surface.
Tout comme le LASIK, ce remodelage de la cornée permet à la lumière de pénétrer dans l’œil et de se focaliser sur la rétine en donnant ainsi une vision claire.
A la différence du LASIK, la PKR peut être réalisée même en présence d’une cornée fine, étant donné qu’il n’y a pas de capot cornéen comme pour le LASIK.
En règle générale, nous pouvons pratiquer cette technique pour
TransPKR : photoablation réfractive de surface au laser Excimer
Il s’agit de la photoablation réfractive de surface au laser Excimer ou transPKR, une technique 100% laser.
La procédure se fait en une seule étape et fait appel à un seul laser, il n’y a pas de découpe préalable de la cornée. Grâce au laser Excimer, la préparation pour enlever la couche épithéliale de la cornée (couche superficielle) et la photoablation peuvent être pratiquées en un seul temps.
Comme la PKR et à la différence du LASIK, la transPKR peut être réalisée même en présence de cornée fine, car il n’y a pas de volet cornéen comme le LASIK.
Les patients ressentent moins de douleurs postopératoires et ont une récupération visuelle plus rapide avec la TransPKR par rapport à la PKR classique.
En règle générale, nous pouvons pratiquer cette technique pour
Ophtalmologie chirurgicale
Exploration de la fonction visuelle